Le marché des voitures a bouclé l’année avec une hausse de 0,7 % par rapport à 2020. En raison de la pandémie du COVID-19 et de ses effets, le nombre de 238'481 nouvelles immatriculations (2020 : 236'827) est cependant de nouveau nettement inférieur au niveau prépandémique de 311'466 voitures atteint en 2019. Néanmoins, le bilan annuel d’auto-suisse comprend aussi des points positifs.

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L’année s’est achevée avec 24'523 nouvelles immatriculations de voitures de tourisme en décembre, ce qui correspond à une baisse de 16,7 % par rapport à l’année précédente (29'450). Le dernier mois de 2021 a été le quatrième de suite affichant un recul comparé au même mois de 2020. Et ce bien que le niveau du marché en 2020 ait déjà été fortement influencé par la pandémie du COVID-19.

Les propulsions électriques ont réalisé une part de marché de 22,5 %

En même temps, la part de marché des véhicules à propulsion alternative (voitures purement électriques, hybrides rechargeables, autos à pile à combustible) a atteint un niveau mensuel record avec 32,9 %. Sur l’ensemble de l’année 2021, les propulsions électriques ont réalisé une part de marché de 22,5 %, et les voitures entièrement hybrides et semi-hybrides non rechargeables sur le réseau électrique représentent 21,9 % des nouvelles immatriculations.

Le porte-parole d’auto-suisse, Christoph Wolnik, commente l’évolution actuelle du marché des propulsions alternatives comme suit : « Depuis le début de la crise des puces, les constructeurs et les importateurs d’automobiles ont systématiquement privilégiés les modèles à propulsion électrique dans la production et la livraison. Cette stratégie a porté ses fruits au cours des derniers mois et se reflète désormais dans les chiffres annuels ». Ainsi, le nombre de nouvelles immatriculations de voitures de tourisme à propulsion alternative se situe pour la première fois dans les six chiffres (106'149). Et selon Christoph Wolnik, il y a eu une autre première : « La part de marché des voitures purement électriques a pour la première fois dépassé la barre des 10 %. Avec une part électrique de 13,3 %, la Suisse se situe définitivement dans le top 10, peut-être même dans le top 5 des pays européens ». Il convient désormais de veiller à ce que le développement des stations de recharge réussisse à suivre ce rythme de croissance rapide. Selon Wolnik, c’est aussi à la politique d’agir.

Marché automobile suisse : Perspectives incertaines pour 2022

Quant à la nouvelle année, surmonter les difficultés de livraison figure en tête de la liste des souhaits d’auto-suisse. « Les longs délais de livraison des véhicules commandés avec les incertitudes correspondantes affectent l’ensemble du secteur », constate le porte-parole Christoph Wolnik. « Nous ne sommes pas habitués à ce que la demande de véhicules neufs soit nettement supérieure à l’offre. Après des pronostics correspondants des constructeurs et des fournisseurs automobiles, nous sommes optimistes que la situation de livraison s’améliorera au plus tard au second semestre 2022 ». Cela ouvrerait également la voie à une nouvelle augmentation des chiffres d’immatriculation de véhicules à propulsion alternative, ce qui correspond à l’objectif des membres d’auto-suisse, conclut Christoph Wolnik.

 

Les chiffres en détail répertoriés par marques sont disponibles sous www.auto.swiss.

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