Le Conseil national et le Conseil des Etats se sont mis d'accord sur la loi sur le transport de marchandises Cargo-sous-terrain. L'ultime divergence portait sur une disposition spéciale sur les expropriations.

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Plus rien ne s'oppose - du moins au niveau légal - au projet Cargo-sous-terrain : Le Conseil national a éliminé la dernière divergence d'opinion. Elle portait sur une disposition spéciale sur les expropriations qui aurait renforcé les intérêts de la Confédération et des entreprises qui lui sont liées et aurait créé une inégalité de traitement à l'égard d'entreprises privées comme les BLS. Le Conseil fédéral a également estimé que cet ajout n'était pas approprié. Le conseiller national Kurt Fluri a en outre fait remarquer que cette demande « tombe à l'eau. Les conditions de la loi sur l'expropriation sont de toute façon remplies pour les éventuelles expropriations ».

Le projet Cargo-sous-terrain vise à transférer le transport de marchandises de la route à des tunnels souterrains. Il prévoit un tunnel à triple voie, exploité 24 heures sur 24. Il doit relier les principaux centres logistiques du Plateau et de la Suisse du Nord-Ouest, de Genève à Saint-Gall et de Bâle à Lucerne, avec des connexions internationales. Les marchandises seront intégrées dans le système ou le quitteront de manière entièrement automatisée via des ascenseurs situés aux points d'accès et seront transportées à une vitesse d'environ 30 km/h. Le réseau, constitué de 500 kilomètres de tunnel, devrait être achevé vers 2045.

Gérer l'augmentation du trafic de marchandises avec Cargo-sous-terrain

Cargo-sous-terrain, qui coûterait en tout entre 30 et 35 milliards de francs, doit permettre d'assimiler la hausse du trafic de marchandises de 37% d'ici 2040. La responsabilité de la planification et du financement du projet incombera à la société anonyme Cargo sous terrain (CST).

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