La crise des puces continue de dominer l’actualité. En novembre, le nombre des nouvelles immatriculations (18'825) était inférieur de 17,6 % au niveau de l’année précédente.  

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« 2021 ne sera pas une bonne année automobile, même si nous arriverons peut-être encore à atteindre tout justement une hausse par rapport à l’année COVID 2020 », voilà le premier bilan du porte-parole d’auto-suisse, Christoph Wolnik. « Nous avons espéré atteindre un niveau de quelque 270'000 voitures neuves, ce qui aurait déjà été inférieur de plus de dix pour cent à la moyenne à long terme, qui était d’environ 305'000 immatriculations. La demande est bien là, mais malheureusement la pénurie de composants électroniques dans la production automobile nous met des bâtons dans les roues ». Tout espoir de reprise repose désormais sur 2022, bien que l’on ne puisse probablement s’attendre à une amélioration de la situation de livraison qu’au second semestre, poursuit Wolnik.

Cela étant, les propulsions électriques ne cessent de gagner des parts du marché, étant donné que de nombreux constructeurs donnent la priorité à ces modèles lors de la production et de la livraison. En novembre, plus d’une voiture de tourisme neuve sur deux était équipée d’un système d’entrainement électrifié ou à gaz (53,5 %). La part des véhicules « enfichables », c’est-à-dire rechargeables sur le réseau électrique, a atteint un niveau record de 29,6 % le mois dernier : la plupart ont été des voitures électriques (19,1 %), le reste des hybrides plug-in (10,5 %). Les tout hybrides et les semi-hybrides représentent 23,8 % du marché.  

« Au vu du succès des propulsions électriques, il est incompréhensible que le Conseil fédéral ait encore davantage renforcé les dispositions sur le CO2 s’appliquant aux voitures de tourisme neuves pour 2022 », dit Christoph Wolnik à propos de la modification à court terme de l’ordonnance sur le CO2 annoncée par le Conseil fédéral le 24 novembre. « En plein milieu d’une période de crise avec des effets négatifs de la pandémie et des difficultés de livraisons de véhicules neufs, cela engendre de nouveaux coûts pour le secteur automobile suisse qui n’aideront aucunement le climat ».

 

Les chiffres en détail répertoriés par marques sont disponibles sous www.auto.swiss.

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